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had begun under Miss Wooler. I will give an extract which, whatever may be thought of the language, is graphic enough, and presents us with a happy little family picture; the eldest sister returning home to the two younger, after a fortnight's absence.
"J'arrivait à Haworth en parfaite sauveté sans le moindre accident ou malheur. Mes petites sœurs couraient hors de la maison pour me rencontrer aussitôt que la voiture se fit voir, et elles m'embrassaient avec autant d'empressement, et de plaisir, comme si j'avais été absente pour plus d'an. Mon Papa, ma Tante, et le monsieur dont mon frére avoit parlé, furent tous assemblés dans le Salon, et en peu de temps je m'y rendis aussi. C'est souvent l'ordre du Ciel que quand on a perdu un plaisir il y en a un autre prêt à prendre sa place. Ainsi je venoit de partir de trés chérs amis, mais tout à l'heure je revins à des parens aussi chers et bons dans le moment. Même que vous me perdiez (ose-je croire que mon depart vous était un chagrin?) vous attendites l'arrivée de votre frére, et de votre sœur. J'ai donné a mes sœurs les pommes que vous leur envoyiez avec tant de bonté; elles disent qu'elles sont sur que Mademoiselle E. est trés aimable et bonne; l'une et l'autre sont extremement impatientes de vous voir; j'espére qu'en peu de mois elles auront ce plaisir."
But it was some time yet before the friends could meet, and meanwhile they agreed to correspond once a month. There were no events to chronicle in the Haworth letters. Quiet days, occupied in teaching, and feminine